pierres traitées
Citrine / amèthyste chauffé
Aujourd’hui la plupart des citrines qui se trouvent sur le marché des minéraux sont en fait des améthystes chauffées. Chauffer une améthyste permet de transformer sa couleur violette en jaune clair ou foncé selon la température. Cette pratique de faussaire s’est développée car la citrine naturelle est rare et beaucoup plus chère que l'améthyste chauffée. On trouve toutes sortes de faux, y compris de très grandes géodes, et un œil exercé pourra reconnaître la plupart des falsifications à leur couleur qui tire légèrement sur l’orange.
Nous avons testé énergétiquement les fausses citrines, et avons constaté que la couleur subtile violette de l’améthyste persiste et se mélange avec la nouvelle information jaune légère provenant de sa transformation par chauffage. Ce n’est pas une vibration négative mais il s’agit néanmoins d’une information incertaine et trompeuse. Utilisez plutôt des citrines de couleur jaune pâle à jaune or, parfois légèrement brun chaud : c’est leur couleur naturelle.
Amétrine
L’amétrine naturelle est constituée par de l’améthyste et de la citrine. Pour les faussaires, chauffer de l’améthyste pour « créer » de l’amétrine a le même intérêt que pour la citrine. Beaucoup d’amétrine provient donc d’un chauffage artificiel partiel. On peut identifier la fausse amétrine, surtout sur les gemmes, grâce à une ligne de démarcation trop nette entre les deux couleurs.
Ambre traité
’ambre Tout comme de nombreuses autres gemmes sont traitées et stabilisées pour faire ressortir l'éclat et la brillance, plusieurs traitements similaires sont utilisés sur l'ambre. Il est refondu avec des solvants, il est chauffé jusqu'à laisser des fractures discoïdes, ou jusqu’à produire les célèbres paillettes "soleil". L’ambre qui n’est pas transparent en raison de minuscules bulles de gaz peut être clarifié dans l'huile bouillante. Dans certains cas il est traité dans une chambre à gaz vide (autoclave) ou dans un four chauffé avec de l'azote ou de l'argon. Dans d’autres cas, on a vu des cabochons d’ambre peints et réchauffés pour donner une couleur verte à la pièce. Enfin, vous trouverez également beaucoup d’ambre qui n’est en réalité qu’une matière de synthèse constituée par des résines artificielles (en gros, du plastique : résines polyester ou acryliques, époxy plastiques, etc.), ou même du verre coloré. L’aspect de l’ambre trafiqué est bien différent de l'ambre brut trouvé dans une mine ou au bord de la mer Baltique. Mais il est certainement plus attrayant à l'œil. Présentées dans un cadre élégant, le client ordinaire et un peu naïf peut se sentir attiré par ces belles couleurs jaunes et transparentes. Surtout lorsqu’il est montré comme un produit de qualité supérieure et spéciale. Et on peut même obtenir un certificat attestant qu'il s’agit d’un véritable ambre de la Baltique. Mais, hélas ! L’ambre naturel de la Baltique dans sa forme originale n'est pas la règle aujourd'hui sur le marché mondial, et même les certificats ne sont pas toujours authentiques non plus. En conséquence, ce que vous trouverez majoritairement est un produit industrialisé largement diffusé et, malheureusement, cette tromperie touche beaucoup de gens. Souvent, le type de traitement (amélioration) n'est pas déclaré par le vendeur, que celui-ci présente des gemmes de joaillerie ou de l’ambre-plastique sur un marché. Il arrive aussi que des joailliers ne connaissent pas suffisamment l’ambre ou ne soient pas disposés à étiqueter clairement leurs produits. L’Ambre naturel des pays baltes exploite encore une renommée basée sur des siècles d’Histoire. Il existe certainement encore quelques artisans des pays baltes qui honorent cette vieille tradition et travaillent de l’ambre naturel. Toujours est-il que je vous conseille plutôt de porter votre choix sur l’ambre originaire de la République Dominicaine ou sur du copal de Colombie ou de Madagascar qui restent encore peu traités. A signaler toutefois que le copal de Colombie est parfois traité et vendu comme ambre verte.